Les différentes techniques utilisées en ostéopathie

L’étudiant en ostéopathie apprend un certain nombre de techniques. Elles lui permettent d’acquérir une connaissance élargie d’un savoir-faire qui se bonifiera avec l’expérience. Ces techniques sont comme des outils qui viennent remplir une mallette ; le thérapeute devra savoir utiliser le bon outil au bon moment.

Les techniques ostéopathiques se décomposent en deux grandes familles :

 

  • Les techniques structurelles directes et indirectes.

 

– Les techniques structurelles directes utilisent la notion de barrière précédemment citée en dirigeant les tissus vers la barrière de la dysfonction.

 

Ce sont des techniques articulaires : H.V.B.A. (Haute Vélocité Basse Amplitude), B.V.H.A (Basse Vélocité Haute Amplitude), inversion de paramètres ou bien des techniques musculaires, T.O.G. (Technique ostéopathique Général), SCS (technique de pression et d’appui musculaire), R.P.I. (Relâchement Post Isométrique).

 

– Toujours par rapport à la barrière, mais cette fois ci en aidant les tissus à se déplacer vers la barrière physiologique et non plus vers la barrière de restriction, ce sont les techniques structurelles indirectes.

 

Elles peuvent être articulaires (Techniques de Maigne), elles peuvent être d’équilibration ligamentaire, ou bien encore d’inversions de paramètres. Elles peuvent également être musculaires et cela comprend à nouveau le T.O.G. et des techniques de relâchement myofascial.

 

L’association de techniques ostéopathiques allant dans le sens direct et dans le sens indirect, l’indication posturale, l’âge du patient, le plan thérapeutique de l’ostéopathe, et bien d’autres choses encore… créent une infinité de possibilités.

 

 

  • Les techniques fonctionnelles.

 

– Les techniques fonctionnelles vont toujours dans le sens du mouvement d’aisance tissulaire et sont basées sur la respiration. C’est ici une notion fondamentale de l’écoute manuelle.

 

Les différentes techniques utilisées par l’ostéopathe s’inscrivent dans un plan thérapeutique élaboré après un diagnostic médical puis ostéopathique et prennent en compte le patient dans sa globalité.

 

Toutes ces techniques nécessitent un long apprentissage et beaucoup d’expérience.

 

Il existe parfois quelques réactions secondaires passagères (douleurs et courbatures, fatigues et somnolences, euphories, …). Ces réactions n’excédent en général pas deux ou trois jours et cessent spontanément.

 

Les accidents sont rarissimes (1 sur 2 000 000 d’actes).

 

Un intervalle de trois à six semaines, voire trois mois est toujours nécessaire entre deux traitements ostéopathiques.

 

 

 

EN CONCLUSION

 

Un traitement ostéopathique nécessite un diagnostic médical préalable indispensable, suivi d’un diagnostic ostéopathique qui permettra d’élaborer un traitement ostéopathique.

 

Ce traitement ostéopathique fait partie intégrante de différentes possibilités thérapeutiques mises à la disposition des médecins.

 

L’ostéopathie nécessite une parfaite connaissance de l’anatomie, de la biomécanique et des techniques.

 

La prescription de l’ostéopathie nécessite la connaissance des différents acteurs du paysage ostéopathique français, de leurs champs de compétence respectifs réglementés, et des responsabilités de chacun.

 

Les techniques spécifiques sont sans danger.

Il s’agit d’un traitement non médicamenteux de la douleur.

Par une action rapide et un coût moindre, le traitement permet de soulager un patient avec peu ou pas d’arrêt de travail.

C’est une thérapie active en prévention et en santé publique.