Les cicatrices toxiques

Nicolas, jeune adolescent sportif, développe une scoliose lombaire et se plaint de lombalgies et douleurs de jambes, de crampes. Ses antécédents médicaux font apparaître une intervention chirurgicale rénale. Son ventre présente 2 cicatrices horizontales. Son bassin se développe en vrille autour de l’une d’elle.

Mme Z…, 53 ans, vient de subir une intervention pour cure de hernie ombilicale par voie cœlioscopique. Elle présente depuis, des vertiges. Une cicatrice de 2 cm la gêne.

Mr P…, 55 ans, souffre de lombalgies et parfois de sciatique. Il a été opéré 3 ans auparavant pour une hernie discale. La cicatrice est profonde et encore colorée.

Mme D…, 61 ans, a mal partout dans son dos depuis longtemps et rien ne la soulage. Sa vie est émaillée d’interventions chirurgicales et son corps « tatoué » de cicatrices.

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La liste serait longue de toutes ces consultations où les symptômes sont provoqués par une cicatrice.

En fait, la peau a la même origine embryologique que le cerveau. Toute blessure de celle-ci peut créer un réflexe qui viendra perturber les mécanismes de contrôle de la posture. Lorsque ces mécanismes sont désynchronisés, c’est tout le corps qui va mal (voir article « La lombalgie autrement »).

Un traitement ostéopathique tissulaire de ces cicatrices en supprime la toxicité posturale. Dans tous les cas de figure, les symptômes disparaissent et la vie peut reprendre un cours normal.