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Le vieil homme et la vie

Vous avez 85 ans

Et présentez à la consultation un corps douloureux, riche d’une vie comme un gréement ayant navigué par tous les temps.

Douleurs lombaires, cervicales, genoux, … arthrose, et vous évoquez tout cela, ainsi que tous les traitements déjà faits.

« je ne sais pas ce que vous pourrez faire pour moi », dites-vous, « mais j’essaye »…, et rajoutez après un temps de silence, « je suis venu parce qu’un ami m’a dit que ça me ferait du bien… »

Cette phrase crée un basculement, un silence immobile infuse la pièce. L’espace s’agrandit.

 

Diagnostic, traitements, gestes de routine s’enchaînent. Il faut à tout le moins, vous soulager.

Par surprise et de façon soudaine, le silence immobile de la pièce envahit votre corps qui devient alors un écran sur lequel défilent quelques images : une fermette, une vie de misère sans joie, une souffrance familiale, un autoritarisme subi, brûlant…, un enfant réfugié, caché au grenier de cette fermette.

Des mots spontanés délivrent en conscience un message d’il y a 80 ans, et cet enfant de 5 ans, revient dans votre aujourd’hui.

Votre corps s’anime, respire différemment, le cœur accélère ses battements et vos yeux brillent de larmes longtemps contenues.

 

En vous relevant, votre corps est droit, alerte. Votre cœur s’ouvre et la vie se glisse dans chacune de vos cellules.

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Quand les gestes deviennent des mots

C’est un lumbago persistant, lancinant. Son bassin est bloqué, une entorse de L5 et le diaphragme en extension n’actionne plus le mécanisme de pompe vers le périnée.

Il a mal et présente un visage fermé, triste, gris.

Il dit : « c’est à cause de ma voiture trop basse, le voyage trop long, la tonte de la pelouse en rentrant, le déménagement à venir, le chakra de la peur… ! »

 

Oui, il faut traiter cette douleur et libérer les tensions tissulaires, l’aider à respirer et le délivrer de ses idées prétextes sans les remplacer par de nouvelles.

Alors, l’idée vient que ce lumbago signifie un changement, et la récupération de quelque chose de perdu.

Des mots neutres et ouverts accompagnent les gestes.

 

Son visage s’éclaire, ses yeux brillent, un sourire l’illumine.

Il n’a plus mal

Il parle de sa transformation et de ses projets.

 

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C’est l’histoire d’une sciatique guérisseuse…

 

Cyril, 35 ans, gynécologue, souffre d’une sciatique gauche depuis environ deux mois.

Le trajet douloureux est grosso modo celui de L5. Il n’y a aucun signe neurologique.

Les examens complémentaires sont normaux.

Les traitements médicamenteux sont inefficaces.

 

Le diagnostic ostéopathique lui permet de prendre conscience des différences de sensation dans son corps, et notamment d’une inertie du bassin comme suspendu sous le thorax, le reste du corps étant libre.

 

Cette sensation est confirmée par le toucher ostéopathique qui ajoute la perception d’une densité particulière au niveau de la trame osseuse du sacrum.

 

Le traitement commence et le travail se focalise immédiatement vers le sacrum, jusqu’à ce que Cyril évoque un traumatisme physique à 7 ans, celui d’une chute à califourchon sur un portail qu’il était en train de franchir malgré l’interdiction de ses parents.

Cette interdiction fut alors inductrice du non-dit de cet accident et du silence imposé sur cette douleur.

 

Les tissus locaux deviennent rapidement libres et respirent.

Pourtant, lorsque mes mains se placent au contact de la tête, le lien du corps ne se fait pas et la zone périnéale devient une zone de fuite, comme un puit sans fond.

… un non-dit…

 

C’est alors que les bulles du passé viennent éclater à la surface du présent.

Elles éclairent l’esprit de Cyril dont le corps commence à respirer librement en ouvrant les retenues d’un souvenir insupportable, celui d’attouchements et agressions sexuelles à 4 ans.

Il comprend, il voit tout, y compris le pourquoi de son métier et la raison de ses douleurs.

 

En lisant cette histoire à travers les tissus du corps, je peux dire que cette sciatique est une fissure dans un corps en défense.

L’enfant n’a pu confier sa souffrance, et, lors de sa maturation neurologique à 7 ans, a trouvé le moyen de créer un bouclier de protection par l’intermédiaire de cette chute au décours d’un geste interdit.

 

Cela veut dire qu’un symptôme doit ouvrir nos mains de thérapeutes bien au-delà de la zone en souffrance. Cela veut dire qu’il faut quitter les concepts de restriction, de lésion ou dysfonction et utiliser le diagnostic ostéopathique aux fins de reconnaître les différentes sensations exprimées par le corps et l’esprit de nos patients.

Cela implique de leur donner de l’espace ainsi qu’une dimension anamnestique, et accorder autant d’importance à chacune des informations perçues.

 

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Victor, enfant espoir.

Il a 3 ans, une belle maturité, parle comme un adulte, et vient accompagné de sa maman.

Cet enfant a développé les mois écoulés un comportement violent et jaloux lors de l’arrivée chez la gardienne d’un nouvel enfant plus jeune que lui.

Cette attitude inquiète les parents. Ils viennent demander aide et conseils.

Il est fils unique.

Sa fécondation s’est faite in vitro (éprouvette), et deux embryons furent implantés. Lui seul a poursuivi le chemin. Cette grossesse avait été précédée de quatre fausses couches et d’un long parcourt des parents dans la procréation médicale assistée.

Cette attente fut douloureusement vécue par la maman.

Ils portent, lui et elle, le deuil de cinq échecs.

La densité particulière de son corps est perçue par mes mains et sa réaction générale témoigne d’un refus d’être touché. Sa forte personnalité s’exprime avec une violente colère. Un temps se passe pendant lequel l’enfant évite tout contact, y compris avec maman. Un autre, plus apaisé, permet une première approche par le jeux. J’ai l’impression d’être la souris, lui, le chat.

C’est alors que maman raconte ce passé lourd d’émotions. Elle exprime ses espoirs et ses peurs, ses joies éphémères suivies de l’angoisse de l’échec.

L’enfant se détend et le contact se fait alors.

Pendant ce récit, mes mains suivent les tensions du corps de l’enfant. Elles sont partout dans son corps et dans sa tête. Lorsque survient un premier relâchement, il est de courte durée. Le travail de démêlage tissulaire se poursuit. Je deviens le chat, lui, la souris.

Une autre densité apparaît dans mes mains, cette fois ci, autour de lui, comme s’il était dans un bocal… serait ce l’éprouvette ?

Une grande tristesse passe dans ses yeux en même temps que dans la voix de maman qui poursuit son récit.

Victor a forgé depuis ces instants là sa force de caractère, sa puissance d’être celui qui va vivre et vaincre la mort des autres.

Il est devenu le Maître de son espace. Il se sent seul capable de vaincre les fantômes de la famille.

Ses liens sociaux sont par conséquent difficiles et conflictuels.

C’est à la fin seulement de l’histoire racontée que les armures de protections contre la morbidité se sont volatilisées. Une profonde respiration s’est installée chez Victor tandis qu’un vrai lien s’est ouvert entre lui et sa maman.

L’enfant espoir peut devenir enfant.

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Bébé d’Ostéopathe…

 

L’ainé, porteur de mémoire familiale.

 

Pierre a 6 ans…

Il se laisse porter par la vie. Son corps est fermé, petit, presque effacé…un chaton effarouché, méfiant.

Maman et Mamie l’accompagnent.

Elles disent : il a peur de tout, est très craintif de chaque chose de la vie, dissipé à l’école, il répond et ses mots sont plutôt agressifs, fait souvent de violentes colères, ne mange rien.

J’entend : il n’aime pas l’imprévu, les changements, très doué à l’école pour ne pas s’y ennuyer, est porteur d’une émotion trop lourde pour lui.

Maman évoque une grossesse de rêve, un accouchement long et difficile, puis un lien d’opposition permanente avec son fils. Elle compare avec son second, 3 ans, avec lequel elle entretient un lien fusionnel et qui lui fait beaucoup de câlins…sous entendu, ce qui n’est pas le cas de Pierre !

L’ange de la jalousie passe.

Mamie enfonce le clou, et l’espace se referme.

Pierre est sur ma table. Mes mains se posent sur lui. Elles sont aimantées immédiatement vers son ombilic. Une densité tissulaire autour du nombril et dans le ventre donne la sensation d’un volume empâté. Le cordon ombilical n’est donc toujours pas coupé.

Lorsque je pose la question à Maman de l’état du placenta et des conditions de la délivrance après la naissance de Pierre, elle évoque une difficulté et le fait que quelques éléments de ce placenta encore présents dans la paroi utérine ont nécessité une petite intervention gynécologique huit jours après.

Pour la première fois, elle est déstabilisée, une émotion passe dans son regard.

A ce stade, on peut dire qu’un cordon ombilical virtuel fonctionne entre la mère et son fils et entretient un lien fusionnel conflictuel. Le conflit est dans les émotions, il est aussi alimentaire, il interdit le toucher, les caresses et les câlins.

Mes mains travaillent sur le ventre de Pierre, touchent ce cordon virtuel, et entreprennent un traitement de démêlage tissulaire.

C’est pendant cette phase thérapeutique que la lumière va dissiper les ombres des non dits et dénis. Maman dit qu’elle est une enfant adoptée. Mamie raconte l’abandon du bébé par la maman biologique chez des gens âgés qui l’ont élevée jusqu’à 5 ans.

Sa déstabilisation est totale. Elle s’effondre en larmes. L’abcès du sentiment d’abandon est percé. Cette peur d’être abandonné est portée par son fils depuis la conception et jamais jusqu’alors ce passé n’avait été évoqué.

Les tissus du ventre de Pierre se détendent enfin. L’attachement entretenu par un cordon ombilical virtuel est dénoué tandis qu’un vrai lien s’ouvre.

C’est le début d’une grande histoire pour lui.

 

 

 

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Histoire de schéma corporel.

 

 

Monsieur Pion se présente à la consultation car il souffre d’une douleur musculaire de toute sa jambe droite.

Cette douleur est permanente à l’effort, quel qu’il soit, disparaît au repos. Elle se manifeste dés qu’il se déplace et réduit son périmètre de marche.

Il a 68 ans, et, en raison d’une cardiopathie, prend un traitement médical pour ses artères coronaires, dont un anticoagulant.

Les symptômes sont présents depuis environ trois mois.

Un bilan cardiologique a été effectué. Il est stable et sans rapport avec la douleur actuelle. Egalement, un bilan de ses artères des membres inférieurs est normal.

 

L’examen ostéopathique met en évidence une rigidité de toute la jambe droite. Les douleurs siègent sur le mollet et la face postérieure de la cuisse (muscles ischio-jambiers).

Il n’y a pas de signes neurologiques, et ce n’est pas une sciatique !

Par contre, il boite de façon imperceptible et les muscles de cette jambe ont perdu de leur puissance et de leur volume (-2cm de périmètre de cuisse par rapport à la jambe gauche).

 

Et, me dit-il, « je suis tombé dans ma cuisine il y a environ 6 mois en faisant un grand écart, jambe droite en avant ».

Un diagnostic de claquage des muscles en question fut posé. La jambe de Mr Pion est restée bleue, mauve et noire pendant quelques semaines.

C’est à ce moment là que la douleur et la blessure ont provoqué une stratégie d’évitement des appuis sur cette jambe. La fonte musculaire et la boiterie se sont insidieusement installées.

Mr Pion a occulté de son schéma corporel le fonctionnement de cette jambe.

Ce schéma est l’image inconsciente que l’on se fait de nous même ; il influe sur la perception spatiale et les stratégies de posture et de fonctions de notre corps. La stratégie d’amputation de l’image est ici destinée à oublier les informations douloureuses provoquées par la blessure.

 

Le traitement ostéopathique, tissulaire puis de réintégration dans le schéma corporel, a immédiatement libéré les fonctions de cette jambe. Une technique d’auto traitement de la proprioception (sensibilité profonde et perception spatiale) lui a permis d’obtenir un soulagement définitif dans les jours qui ont suivis.

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Sciatique et dialogue des mains.

Sciatique, …vous avez dit…sciatique ?

 

Mr Tartan, 48 ans, souffre d’une sciatique de la jambe gauche depuis trois à quatre ans.

Ces douleurs sont invalidantes et le gênent dans chaque instant du quotidien. Les positions de repos sans douleur sont longues et difficiles à trouver.

 

Aucun traitement médicamenteux ne l’a réellement soulagé.

Les examens d’imagerie médicale ne montrent qu’une discopathie lombaire sans caractère agressif. Il n’existe aucun signe de souffrance de sa moelle épinière.

Bien sûr, il n’existe pas de solution chirurgicale.

Comme Mr Tartan insiste et persiste dans sa demande d’être soulagé, on multiplie les examens, jusques et y compris du cerveau, pour finir par évoquer une possible fibromyalgie !

…Et pourquoi pas une hystérie ?

 

A cet instant de l’histoire, je voudrais vous suggérer d’imaginer le coût de la succession d’examens, de consultations, d’essais thérapeutiques, sans oublier les arrêts de travail successifs et finalement la nécessité d’un reclassement professionnel.

Et toutes ces semaines et ces mois à souffrir, et ne pas vivre.

 

Mais revenons à cette consultation.

L’examen ostéopathique révèle une fausse sciatique. Il s’agit d’une douleur diffuse sur un trajet du nerf sciatique qui ne suit pas exactement le trajet neurologique et anatomique du nerf sciatique. D’ailleurs, l’examen neurologique est normal.

Lorsque je demande à Mr T de faire quelques pas dans le cabinet, je vois et entend qu’il pose lourdement son pied gauche sur le sol.

La palpation de sa cheville, alors qu’il est allongé, donne à ma main la sensation de quelque chose de dur et rigide. Il y a presque une défense lors du toucher léger.

Sa cheville n’est pas libre.

Au moment où je m’apprête à lui demander quand et comment il a blessé sa cheville, il explique spontanément qu’une bille de bois lui est tombé sur le coup de pied.

Et…il y a longtemps ?

Quatre ans fut sa réponse !

 

Voici donc l’exemple d’un dialogue simple des mains et des tissus, du toucher et des mots, qui annulent le déni d’une blessure et l’oubli d’un interrogatoire détaillé.

Le diagnostic révélé ici est celui d’un blocage de la cheville responsable d’une dysfonction du tibia (dite « tibia distal antérieur »). Cette dysfonction déclenche à la longue des signes de sciatique dans la jungle desquelles on se perd.

Le traitement de la cheville a traité la sciatique sans avoir à toucher le dos.

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Les cicatrices toxiques

Nicolas, jeune adolescent sportif, développe une scoliose lombaire et se plaint de lombalgies et douleurs de jambes, de crampes. Ses antécédents médicaux font apparaître une intervention chirurgicale rénale. Son ventre présente 2 cicatrices horizontales. Son bassin se développe en vrille autour de l’une d’elle.

Mme Z…, 53 ans, vient de subir une intervention pour cure de hernie ombilicale par voie cœlioscopique. Elle présente depuis, des vertiges. Une cicatrice de 2 cm la gêne.

Mr P…, 55 ans, souffre de lombalgies et parfois de sciatique. Il a été opéré 3 ans auparavant pour une hernie discale. La cicatrice est profonde et encore colorée.

Mme D…, 61 ans, a mal partout dans son dos depuis longtemps et rien ne la soulage. Sa vie est émaillée d’interventions chirurgicales et son corps « tatoué » de cicatrices.

…/…

La liste serait longue de toutes ces consultations où les symptômes sont provoqués par une cicatrice.

En fait, la peau a la même origine embryologique que le cerveau. Toute blessure de celle-ci peut créer un réflexe qui viendra perturber les mécanismes de contrôle de la posture. Lorsque ces mécanismes sont désynchronisés, c’est tout le corps qui va mal (voir article « La lombalgie autrement »).

Un traitement ostéopathique tissulaire de ces cicatrices en supprime la toxicité posturale. Dans tous les cas de figure, les symptômes disparaissent et la vie peut reprendre un cours normal.

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Intention

Un peu de philosophie …à propos de l’intention…

Toucher est un geste délicat, non dénué d’innocence, qui met en lien deux êtres communiquant dès lors, avec leur inconscient. Un de mes enseignants exprime l’idée qu’il y a là, rencontre d’agrégats de cellules inconscientes.

Cela se comprend, mais je préfère garder une unité psychocorporelle qui fait que cette rencontre est à la fois, consciente et inconsciente, quelles qu’en soient leurs proportions, et, qu’elle est provoquée par une intention. Dans mon métier, celle de soigner et d’être soigné.

La main, dans cette action de toucher, est l’émettrice de ce qui se passe dans la tête de celui qui touche. Le receveur devient alors soumis à cette émission.

Qu’y a-t-il dans les pensées du toucheur ? Qu’y a-t-il dans celles du touché ?

Une part de la réponse est dans le mot « intention ». Avoir une intention en touchant implique vouloir faire, et sous-tend l’idée de modifier en fonction de sa pensée. La réalité en ostéopathie est que l’intention ne doit pas être celle du thérapeute mais celle du corps soigné.

Plusieurs traitements ces jours derniers avec des bébés m’ont conforté dans cette idée. Leur corps entre mes mains se positionne pour me montrer où et comment se présente leur problème. Le corps sait alors ce dont il a besoin pour se repositionner correctement, et se libérer de tensions douloureuses, voire, faire un chemin inachevé avant ou pendant la naissance comme se retourner par exemple. Là est l’intention du touché.

Il suffit simplement de le guider avec des mots, des encouragements, un accompagnement du geste.

La pensée, et donc la main du toucheur, est alors présente et attentive, dénuée d’intention.

Elle sera thérapeutique en se soumettant à l’intention du touché.

 

 

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Qu’est-ce qu’un enfant ? (suite)

 

 

Il y a environ 18 mois, j’écrivais sur ce blog un article répondant à la question, « Qu’est-ce qu’un enfant ? »

Un enfant est transparent et innocent.

Aujourd’hui, j’ajoute qu’un enfant peut aussi être opaque et se sentir coupable d’être né.

L’enfant nait avec le poids de sa culture, de l’histoire de son pays, de sa situation géographique, du contexte politique et social, de l’amour ou du désamour.

Il se construit ainsi dans le ventre maternel.

C’est un enfant blessé s’il a perdu son innocence et sa transparence.

Se pose ici la question de sa guérison, celle que l’on cherche dans l’élan d’une force sans contrainte, celle qui transforme et cicatrise les blessures.

Cette force se trouve toujours en amont du courant de la vie.

Je propose trois naissances à la vie : la troisième est celle de la sortie du ventre maternel (accouchement), la seconde, celle de son entrée dans ce ventre (conception). La première se fait dans l’espace-temps crée par l’heure de la rencontre parentale.

C’est au travers de ces trois naissances que se trouve la force de guérison qui réveille la capacité inhérente à guérir présente en chacun d’entre nous.

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