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à propos des entorses de cheville

 

Une entorse est une blessure des ligaments. Les ligaments sont des tissus qui assurent la stabilité et les mouvements fins des articulations.

Ils sont le siège de nombreux récepteurs neurologiques qui contrôlent la posture.

Une rupture ligamentaire signe une entorse grave. Elle est associée à une blessure musculaire, voire un arrachement osseux.

 

La stabilité d’une cheville est, entre autres choses, assurée par l’extrémité inférieure du tibia et du péroné.

Ces extrémités terminent leur ossification à 18 ans (ossification = transformation d’un tissus mou en tissus osseux).

 

Cela veut dire que toute entorse avant 18 ans entraîne une instabilité de cheville définitive car elle va modifier le processus d’ossification et perturber les contrôles posturaux.

Toute entorse de cheville, même grave, et à fortiori chez un moins de 18 ans, doit être traitée en ostéopathie.

 

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Ostéopathie autour de la prime enfance et de la grossesse (2).

 

La grossesse

Pendant la grossesse, l’utérus de la mère subit une importante croissance de hauteur et de poids, ce qui la conduit à être obligée d’ajuster sa posture. Normalement se développe une lordose lombaire plus importante tandis que le corps rééquilibre la prise du poids antérieure par un élargissement des dernières côtes thoraciques pour permettre à la cavité abdominale de s’expanser et au diaphragme d’être repoussé vers le haut dans la cavité thoracique.

Les anciennes blessures de la cage thoracique sont susceptibles de limiter la capacité du diaphragme à être repoussé vers le haut ; l’utérus est alors repoussé vers l’avant. Cela provoque un ventre extrêmement proéminent.

Les tensions constatées au niveau du diaphragme peuvent provoquer des contraintes réduisant le flux sanguin des vaisseaux le traversant (artère aorte, veine cave inférieure, vaisseaux lymphatiques).

Ceci peut provoquer une augmentation de la pression sanguine, d’une part, et, d’autre part, une congestion sanguine de tous les vaisseaux situés en dessous du diaphragme ( à l’origine de varices, œdème des membres pelviens, douleurs du périnée, hémorroïdes).

Egalement, ces contraintes du diaphragme vont modifier les rapports anatomiques ainsi que la fonction du cardia (sphincter de l’entrée de l’estomac), et être à l’origine de symptômes tels que reflux, troubles oesophagiens ou sensations de brûlure.

Proche du terme, les ligaments (notamment ceux de la zone lombo-pelvienne) deviennent plus souples en vue de préparer l’accouchement, et la plupart des muscles sont utilisés pour maintenir la posture.

Ceci peut provoquer un état de fatigue ainsi que des lombalgies et dorsalgies de fin de grossesse.

Si le corps est en bon état de marche ces changements posturaux sont finement adaptés. Cependant s’il existe un quelconque degré de limitation que se soit au niveau des muscles, des ligaments, des articulations ou des os qui maintiennent la posture, le corps ne peut alors s’adapter.

Ces limitations ont pour origine un déséquilibre postural, une chirurgie, une maladie, un traumatisme même ancien.

Il arrive que ces limitations soient tellement importantes que l’organisme ne peut littéralement pas supporter l’expansion de l’utérus et le bébé est alors spontanément en dystocie de présentation.

Les techniques ostéopathiques en rapport avec un traitement de relâchement du diaphragme, d’équilibre des tensions ligamentaires, d’ajustements articulaires, sont parfaitement indiquées dans tous les problèmes cités ci-dessus.

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